C’est l’une des meilleures répliques du cinéma américain et elle vient d’un roman français !

Il est des répliques qui ont traversé les années et celle-ci est connue de tout le monde. Mais elle viendrait d'un roman que beaucoup de collégiens et lycéens ont lu !

“Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser”… Cette réplique du Parrain de Francis Ford Coppola est restée dans les mémoires et a franchi les époques de 1972, année de sortie du film, à aujourd’hui ! Mais saviez-vous qu’elle était sans doute inspirée d’un classique de la littérature française ?

Pourquoi Martin Scorsese n’a aucun regret d’avoir refusé Le Parrain 2 !

Pour rappel, voici l’échange entre “le Don” et Johnny Fontane, sorte de crooner dont la carrière est portée par Cosa Nostra :

Le Parrain

Sortie :

18 octobre 1972

|
2h 55min

De
Francis Ford Coppola

Avec
Marlon Brando,
Al Pacino,
James Caan

Presse
4,6

Spectateurs
4,5

Voir sur Paramount+

– Don Corleone : Ce manitou d’Hollywood te donnera ce que tu veux.

– Johnny Fontane : C’est trop tard, le tournage commence dans une semaine !

– Don Corleone : Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra refuser.

Or, à la lecture attentive du Père Goriot, roman d’Honoré de Balzac participant à son œuvre titanesque de La Comédie humaine écrit en 1835, on peut lire une phrase similaire, dite par Vautrin (ancien forçat et manipulateur) à Eugène de Rastignac (jeune Provincial naïf monté à Paris pour ses études) :

Dans cet extrait, Vautrin cherche à convaincre Rastignac d’épouser Victorine Taillefer afin de s’accaparer sa fortune après avoir fait assassiner son frère sous la forme d’un duel prétexte.

Evidemment, la situation de départ n’est pas la même, mais il est difficile de ne pas constater la similitude, au point qu’il est fort possible que Mario Puzo, scénariste du Parrain et auteur du roman sur lequel se base le film, ait lu le roman de Balzac, du reste l’un de ses plus célèbres.

Quoi qu’il en soit, la coïncidence est troublante, d’autant plus que Vautrin est le roi de la magouille et, dans l’univers de Balzac, finit par devenir une sorte d’escroc ultime, colonne vertébrale de la Comédie humaine, comme Don Corleone l’est au film The Godfather.

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