COP28 : les négociations doivent prendre fin dans la nuit en vue d'un accord final

Ce qu’il faut savoir

Toujours pas de fumée blanche à Dubaï. La présidence de la COP28 a fait savoir dans un communiqué, mardi 12 décembre, que les discussions continueraient au moins jusqu’à minuit, heure de Paris. Le directeur général de la COP28, Majid al-Suwaidi, a déclaré plus tôt dans la journée que la présidence émiratie de la conférence pour le climat travaillait à un nouveau projet d’accord, sur la base des “lignes rouges” exprimées lundi par les pays ayant rejeté sa première proposition. “Le but est d’atteindre un consensus”, a-t-il déclaré.

Au dernier jour prévu de ce sommet, les pays partisans de la sortie des énergies fossiles, dont ceux de l’Union européenne, tentent d’obtenir le maximum face au bloc mené par l’Arabie saoudite, dans l’accord final négocié par les Emirats arabes unis. “Nous aimerions tous finir à l’heure, mais nous voulons tous obtenir le résultat le plus ambitieux possible. C’est notre unique objectif”. Ce direct est maintenant terminé.

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Délai dépassé. La 28e conférence de l’ONU ne se terminera pas à l’heure qu’avait fixée son président émirati, Sultan al-Jaber. Il avait annoncé le 6 décembre qu’il souhaitait “une clôture ordonnée de la conférence le mardi 12 décembre à 11 heures [8 heures, heure de Paris], jour marquant l’anniversaire de l’adoption de l’accord de Paris, dans lequel les pays du monde entier se sont mis d’accord pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, voire +2°C.  

Le précédent texte jugé insuffisant. Le texte soumis lundi appelait notamment à la “réduction à la fois de la consommation et de la production des énergies fossiles”, mais ne mentionnait pas le mot de “sortie” des énergies fossiles, qui est au cœur des négociations à Dubaï. Plusieurs pays et organisations militent pour une formulation plus ambitieuse. “Il existe un grand, très grand groupe de pays, voire une super-majorité, qui veulent plus d’ambition”, avec un texte historique appelant clairement à la sortie du pétrole, du gaz et du charbon, a toutefois affirmé mardi le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra. L’envoyé spécial des Etats-Unis pour le climat, John Kerry, a dit “travailler très dur” pour “aboutir à un texte différent”.

Un secrétaire d’Etat britannique critiqué. Le secrétaire d’Etat britannique au Climat, Graham Stuart, a quitté la COP28 pour voter sur le projet de loi du gouvernement de Rishi Sunak visant à expulser des clandestins au Rwanda. “C’est une déréliction scandaleuse de leadership au point le plus critique de cette conférence”, s’est indigné Greenpeace Royaume-Uni, à l’unisson avec d’autres ONG.

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