Vrai ou faux  Qui sont les nouveaux politiques climatosceptiques ?

L’Argentin Javier Milei et le Néerlandais Geert Wilders ont remporté une élection ces dernières semaines. Parmi leurs points communs, il y a leur discours sur le réchauffement climatique. Les deux hommes ont fait campagne en promouvant des discours climatosceptiques, contre le consensus scientifique. Sur son manifeste électoral, le parti de Geert Wilders, le PVV, tenait un discours encore plus radical de minimisation du réchauffement climatique. “Nous avons peur du changement climatique depuis des décennies. (…) Il faut arrêter d’avoir peur. Les Pays-Bas sont un pays intelligent. Nous disposons des meilleurs ingénieurs hydrauliques au monde”, lisait-on.

Des ingénieurs pour contrer le réchauffement climatique, c’est une rhétorique classique des nouvelles formes de climatoscepticisme. “On essaye de minimiser l’importance de ce qui se passe ou bien des causes. Plus que le climatoscepticisme à proprement parler, on va voir l’émergence de discours comme le technosolutionnisme”, explique Albin Wagener, chercheur en analyse de discours, auteur de Blablabla, en finir avec le bavardage climatique.

Ralentir la prise de décision

Aux États-Unis, le héros du climatoscepticisme, Donald Trump, n’est plus président, mais ce type de discours reste proche du pouvoir. L’un de ses fervents soutiens, Mike Johnson, a été élu président de la Chambre des représentants en octobre dernier. Il est soutenu par des groupes pétroliers et gaziers. Lui aussi conteste le rôle des énergies fossiles dans le réchauffement climatique.

Quelles conséquences sur les accords environnementaux ? À elles seules, ces voix divergentes ont la capacité de ralentir les décisions prises dans le cadre des COP, selon François Gemenne, président du Conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l’homme.

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