Vidéo Comment les services de renseignement russes tentent de recruter des informateurs français

La France serait-elle le terrain de jeu idéal des services secrets étrangers ? Dans un contexte de crise géopolitique majeure avec la Russie et de guerre économique avec la Chine, l’Hexagone semble être une cible de choix pour les services de renseignement, comme le démontre le documentaire France, nid d’espions, diffusé dimanche 11 février à 21h05 sur France 5.

Tous les milieux sont concernés : politique, armée, journalisme, science, industrie… De Biarritz à Nantes, de Paris à la Haute-Savoie, le réalisateur Nicolas de Labareyre sillonne le territoire où des espions, de toutes origines confondues, œuvrent en toute discrétion. Leurs objectifs : dérober des données sensibles, organiser des assassinats ciblés, s’immiscer dans notre vie politique ou encore recruter des “taupes”.

En quête de sources

C’est ce qui est arrivé en 2013 à Romain Mielcarek. Ce journaliste indépendant, âgé de 26 ans à l’époque, réserviste dans l’armée de terre, appartient à un collectif de blogueurs et rédige des articles sur les questions militaires pour différents journaux. Il est approché en 2013 par un supposé diplomate russe. Sergueï Solomasov m’explique qu’il est diplomate, il vient d’arriver à l’ambassade de Russie et il cherche à rencontrer du monde, à créer un début de réseau dans Paris”, se souvient-il.

Romain Mielcarek n’est pas surpris par cette rencontre. Il est alors courant pour des journalistes d’être en contact avec des membres d’ambassades étrangères. Quelques semaines plus tard, les deux hommes se revoient. 

“Il va se mettre à poser des questions précises sur mes niveaux de revenus, sur le lieu où j’habite, sur mes relations familiales. (…) Il va essayer de commencer à identifier quelles pourraient être mes faiblesses.”

Romain Mielcarek, journaliste indépendant

dans le documentaire” France, nid d’espions”

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